Jour n°3 : Amsterdam (08h – 17h).
Après avoir visité la veille la capitale du Royaume-Uni, me voici dans la capitale des Pays-Bas. Dans un terminal portuaire flambant neuf, le guide nous attend, un homme d’une soixantaine d’années en costard et cravate, il pourrait faire un « maquereau ». Avant de visiter la ville en bateau, nous devons voir l’un des éléments essentiels de ce pays, un moulin. Et le voilà, il s’appelle Van Sloten. Il se trouve au bord d’un étang. Il est ouvert au public et a été transformé, depuis 2005, en musée de la tonnellerie.
L’autobus repart et nous emmène faire un premier tour d’Amsterdam. Il traverse les multiples canaux et les quartiers avec des maisons accolées les unes aux autres et toutes munies d’un crochet au sommet afin d’y installer les meubles ou les déménager avec facilité. C’est d’ailleurs le moment d’aller faire une ballade sur les canaux. Je prends place dans un long bateau à fond plat et très bas et c’est parti !!!
Pour commencer, il y a un immense parking à vélos sur la droite, on les compte par milliers : on raconte qu’à Amsterdam, il y a deux fois plus de vélos que d’habitants. La croisière se poursuit, au fil de l’eau, en commençant par les quartiers modernes et écololos de la ville. Toutes les habitations sont construites sur l’eau et en bois. Après ce passage, on replonge dans ce labyrinthe de canaux, passant sous les ponts où les habitants nous font signe de la main. Puis, vint le moment « émotion » de l’excursion », le passage devant la maison où était cachée la célèbre Anne Frank, durant la Seconde Guerre Mondiale. Cette petite fille devint célèbre, après que son père, revenu des camps d’extermination Allemands, publia son journal, décrivant sa vie durant cette période. Une longue file d’attente est déjà bien formé. Dernières minutes de navigation sur les canaux, le bateau passe le long des péniches habitées puis revient au point de départ, sur la place où se trouve la gare ferroviaire.
Ne voulant pas rentrer tout de suite, malgré l’excursion finie, je décidais de m’aventurer dans cette ville. Sur une place, je lis sur un bâtiment une inscription familière que j’avais pu lire la veille : Madame Tussaud. Comme à Londres, Amsterdam possède également son musée de statue de cire. Mais pas de temps à perdre, surtout qu’ici aussi, la file d’attente est très importante. Il est tant de s’aventurer dans le quartier « chaud », le Quartier Rouge. Dans ce quartier, on côtoie coffee-shops, sex-shops et maisons closes. Lorsqu’on passe dans les rues, de drôles d’odeurs de « petites herbes » vous envahissent les narines et rien qu’en respirant, vous pouvez être étourdis.
Autres curiosités, les nombreux sex-shops et leurs godemichés bien mis en évidences dans les vitrines. Ils se comptent par dizaines, de toutes tailles et de toutes sortes. Et surtout, les péripatéticiennes, pour rester poli, qui posent en vitrine avec des tenues affriolantes, prêtes à vous inviter à les rejoindre, moyennant quelques billets froissés. Attendez-vous également à trouver des préservatifs usagés sur les sols de ce quartier, il est donc déconseillé de le faire avec des enfants en bas âge, ça va de soit.
La visite finie, il est temps de retourner au navire, car la navigation est longue, lorsqu’on quitte Amsterdam, pour rejoindre la Mer du Nord. Une visite que j’ai également beaucoup apprécié, cette ville donne vraiment envie de revenir, pour la découvrir plus en détails